Bmw M5 Touring 2025 : familiale, sportive mais...
- Vincent Harvey

- 15 sept.
- 6 min de lecture
En mars 2024, j’ai aperçu une publication sur mon fil d’actualité Facebook dans laquelle BMW demandait à la clientèle s’il y avait un intérêt particulier pour une BMW M5 Touring. En août 2024, BMW on officialisé son arrivée au Canada et étant un fervent amateur des familiales, j’étais très heureux de constater qu’elle arriverait sur notre marché! Alors, après quelques mois d’attente il est maintenant temps de prendre le volant de cette BMW M5 Touring!

Belle et familiale!
La version que j’ai mise à l’essai était configurée telle que la version de lancement, avec cette couleur incroyable qui se retrouve sur plusieurs produits de la gamme M chez BMW. Le Vert Île de Mans accentue l’ensemble des lignes de cette famille. Sur la partie avant, on remarque que la calandre n’est pas comme sur les autres M (M3 et M4) avec les immenses et longs nasaux. Ici ce sont des petites calandres en noir lustré, le tout étant rétroéclairé ce que je trouve franchement bien réussi et rappelle le design des autres produits BMW. La M5 Touring n’est pas axé que sur des formes arrondies malgré son design qui suit cette idéologie. On voit une multitude de lignes très droites comme les bouches d’aération dans le parechoc (qui sont d’ailleurs énormes) et les traits particulièrement racées sur le capot donnent un caractère sportif à la M5. C’est sans parler de la signature lumineuse avec les L inversés qui lui donnent une allure féroce.

Sur les côtés, l’aspect arrondi est mis de côté pour laisser la place aux formes droites et bien définies. On constate que les ailes avant et arrière sont très larges, et que les bas de caisses sont mis en évidence grâce à la forme de la portière. Sur l’aile avant gauche, on peut même apercevoir la porte de chargement pour recharger la M5 Touring parce que, oui, elle est rechargeable! Aucune poignée de porte n’est apparente (elles sont apparentes, mais pas en relief) comme BMW le fait avec de plus en plus de modèles et qui est plus homogène a mon sens. Les jantes de 20 pouces à l’avant et 21 pouces à l’arrière sont une option que j’aime particulièrement surtout en noir ce qui rappelle les contours de fenestration. En terminant, il est impossible de passer à côté de la signature emblématique BMW M et les rétroviseurs avec la fameuse bande qui rappelle l’élément distinctif de la gamme M et de la M5 Touring.

L’arrière de la M5 est ma partie préférée sur la M5 Touring avec les longs feux, le béquet donnant une allure sportive. Le diffuseur arrière est quant à lui très massif et entièrement en noir lustré, mais pouvant être garnie de fibre de carbone. Les quatre embouts d’échappement ne laissent entendre que très peu la sonorité mécanique du V8 qui se cache sous le capot, ce que j’ai trouvé décevant. Les ailes très larges sautent aux yeux dès lors que l’on passe derrière cette M5 Touring et lui offre une allure sportive malgré les réflecteurs apposés sur le bas des ailes que je trouve personnellement de mauvais goût.

Amusante, mais bien loin d’un poid plume!
Lorsque j’ai pris le volant de la M5 Touring, ça c’est fait avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles! Pourquoi? Parce que je mettais à l’essai une familiale de BMW, qui développe 717 chevaux et un V8 sous le capot. Au premier démarrage, la M5 est assez timide. Elle laisse entendre une sonorité subtile provenant de l’échappement, ce qui m’a laissé perplexe. La M5 est équipée d’une motorisation V8 4,4 L biturbo jumelée à un système hybride permettant d’effectuer tout près de 61 km en mode 100 % électrique. Mais qui est aussi pensé pour rehausser la puissance de ce monstre qui passe à 717 chevaux grâce à l’ajout de 192 chevaux électriques aux 585 chevaux délivrés par la motorisation essence. La BMW M5 Touring a l’avantage d’être motorisée par un rouage hybride mais, en contrepartie, son poids est grandement rehaussé avec ce bloc de batterie de 18,6 kWh qui la désavantage grandement par rapport à une Audi RS6. On compte quand même pas moins de 660 livres supplémentaires par rapport à la RS6 ce qui vient réduire la maniabilité et faire un transfert de masse important. Après avoir fait quelques essais dans différentes conditions, le train arrière décroche lorsqu’on arrive à une certaine vitesse ce que je n’ai jamais ressenti avec la Audi RS6 qui avait des spécifications semblables. Il est facile de dire que le poids y est pour quelque chose!

Parlant maintenant de plaisir au volant, la BMW M5 Touring offre quant à elle une véritable expérience. Au premier coup de volant, on ressent la véritable conduite BMW, une conduite précise y est. Une suspension parfaitement bien adaptée qui permet d’être à la fois confortable en mode normal, mais qui, en mode Sport Plus, devient beaucoup plus ferme (j’ai senti chaque défaut de la route). Pour la conduite en général, un élément m’a aussi marqué et c’est la largeur de la M5 Touring. Après avoir visité les rues étroites du Vieux-Québec, je me suis rendu compte qu’elle est vraiment large et croyez-moi, les jantes ont eu chaud!

Oh là là! On est rendu là!
Je devais absolument vous parler de cet intérieur! Chez BMW, ces dernières années, j’ai été déçu par des intérieurs que je qualifierais de qualité douteuse et assez fade dans leur présentation. Par contre, dans les nouveaux modèles offerts sur notre marché, BMW change complètement leur manière de penser avec de vrais bons matériaux. Fini les plastiques de qualité nettement inférieure, la nouvelle génération de véhicules BMW dont la M5 et la M5 Touring fait partie, réhausse la barre en matière de qualité. La version à l’essai est, à mon sens, celle avec la plus belle configuration. Les sièges équipés de la couleur Kyalami Orange font un beau contraste entre le noir qui occupe une grande majorité de l’intérieur. Le tableau de bord est aussi combiné avec des matériaux tels que la fibre de carbone, l’aluminium, le cuir et du plastique qui incorpore un rétroéclairage configurable à souhait et qui ceinture le tableau de bord.

La nouvelle génération de BMW offre un combiné d’instrument qui incorpore l’écran d’instrumentation de 12,3 pouces qui est configurable à souhait et l’écran central qui est utilisé comme écran d’infodivertissement est de 14,9 pouces qui est facile à utiliser d’emblée. Lorsque vous aurez besoin de sortir des 7 menus ou du réglage de la climatisation qui sont placés en raccourci au bas de l’écran. Vous serez rapidement perdu parmi les innombrables icônes que l’on retrouve dans les menus et à vrai dire, je cherchais un réglage et après quelques minutes de recherche j’ai décidé de m’arrêter sur le bas côté pour finalement le trouver. Avant de parler d’espace, je voulais vous parler de la console centrale. C’est l’un des points positifs de BMW, alors qu’on offre une molette très facile à utiliser avec tous les menus que l’on utilise couramment autour. La console est assez spacieuse et permet d’avoir un espace de rangement convenable sous le tableau de bord et sous l’appuie-bras.
Quant à l’espace de la BMW M5 Touring, c’est grand! Pour avoir conduit plusieurs VUS avant celle-ci, je peux vous confirmer que l’espace est plus que convenable! Les sièges avant sont confortables et offrent un excellent maintien latéral autant au corps qu’au fessier tout en offrant tout l’espace requis à la tête. Quant aux sièges arrière, ils sont extrêmement spacieux tout comme dans un VUS intermédiaire comme un X5 pourrait le faire. Les sièges sont développés pour avoir une utilisation sportive donc, ont une assise avec un bon maintient également pour les supports latéraux. C’est sans parler de l’espace au coffre qui est très généreux. On parle quand même de pas moins de 1 630 litres lorsque l’on rabat la 3e rangée de sièges ce qui est 240 litres de moins qu’un BMW X5 ou 50 litres de moins qu’une Audi RS6 qui offre elle 1680 litres.
Une M5 Touring ou une Audi RS6?
Après mon essai, je dois vous dire que la M5 Touring m’a charmé, un design très carré, une offre de rouler en mode électrique pour le quotidien et la combinaison des deux lorsque l’on veut s’amuser est vraiment bien, mais, j’avoue que j’ai déchanté sur certains défauts (Le poid trop élevé, la puissance que je juge mal livré, un système d’infodivertissement complexe à certain égard). La BMW M5 Touring a un prix d’entrée à 149 479 $ avant options et lorsque vous aurez coché quelques options, vous arriverez tout près de 160 000 $.
La M5 Touring à l’essai qui une fois financé, taxes et taxes de luxe arrive a tout près de 200 000 $. Donc, pour moi, elle est une découverte, mais je trouve qu’il lui manque un petit peu de mordant comparé à la Audi RS6 que j’ai préférée à celle-ci qui est dans les mêmes chartes de prix. La RS6 est plus maniable dû a un poid plus faible et qui en ce moment offre une meilleure valeur de revente car les BMW M5 Touring sont en inventaire chez les concessionnaires ce qui est beaucoup plus rare sur le RS6.
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